Le blog-notes mathématique du coyote

 

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Editorial

Ce blog a pour sujet les mathématiques et leur enseignement au Lycée. Son but est triple.
Premièrement, ce blog est pour moi une manière idéale de classer les informations que je glâne au cours de mes voyages en Cybérie.
Deuxièmement, ces billets me semblent bien adaptés à la génération zapping de nos élèves. Ces textes courts et ces vidéos, privilégiant le côté ludique des maths, pourront, je l'espère, les intéresser et leur donner l'envie d'en savoir plus.
Enfin, c'est un bon moyen de communiquer avec des collègues de toute la francophonie.

vendredi 6 juin 2008

L'équation de la voix idéale

LONDRES (AFP), 30 mai 2008 - Des scientifiques britanniques ont mis au point une formule mathématique pour déterminer la voix idéale, en prenant en compte l'intonation, l'élocution ou encore le débit, selon une étude publiée vendredi.
Pour avoir la voix idéale, il suffit désormais d'appliquer la formule suivante: ([164.2wpm x 0.48pbs]Fi)=PVQ.
En clair, pour avoir une voix parfaite (perfect voice quality, PVQ), il faut prononcer moins de 164 mots par minute (wpm), faire une pause de 0,48 seconde entre chaque phrase (pbs) avec une intonation retombant progressivement à la fin des phrases (Fi), a déterminé une équipe de chercheurs dans une étude réalisée pour la poste britannique.
Les acteurs britanniques Judi Dench, Jeremy Irons ou encore Alan Rickman s'approchent de la perfection vocale déterminée par cette formule. "Toutes les voix analysées étaient britanniques et, même s'il peut y avoir des composantes culturelles, cette formule devrait s'appliquer au moins à toutes les langues européennes", a indiqué une porte-parole.
Cette étude a été dirigée par Andrew Linn, un professeur de linguistique de l'université de Sheffield (nord de l'Angleterre), et par Shannon Harris, ingénieur du son et musicien notamment pour Rod Stewart et Lily Allen. "Nous savons instinctivement quelles voix provoquent des sensations agréables et lesquelles nous font frémir de peur", a expliqué M. Linn. "Les réactions émotionnelles de l'échantillon aux voix ont été surprenantes et permettent d'expliquer comment les animateurs radios et les personnes faisant du doublage ou du commentaire sont choisies", a-t-il souligné.

jeudi 5 juin 2008

Jardin de maths, exposition à Genève

Jardin de maths est une invitation pour nos publics, petits et grands, à faire des mathématiques dans la nature par le biais du végétal tout en s’amusant. Cette exposition aura lieu au conservatoire et jardin botanique de Genève (Suisse), du 27 Mai au 12 Octobre 2008.
Spirales, nombre d’or, symétries, fractales, les aviez-vous déjà perçus dans une fleur ?
La thématique de la nouvelle exposition des Conservatoire et Jardin botaniques en surprend plus d’un, mais elle démontre qu’en fait, le monde des mathématiques et celui des végétaux sont beaucoup plus proches qu’il n’y paraît.
Cette exposition-jardin vous est présentée sous la forme d’un parcours initiatique, modulaire et ludique en quatre volets dans quatre lieux différents :

  • Spirales, Fibonacci et ses plantes, à la Serre tempérée
  • Fractales et constructions végétales, à la Villa Le Chêne
  • Formes et Mesures, à l’Allée des platanes
  • Maths et botanique, en face de la Villa Le Chêne
Informations pratiques :

mercredi 4 juin 2008

Empilement de sphères

Comment empiler des oranges pour qu’elles occupent le moins de place possible dans un emballage ? Cette question apparemment fantaisiste a intéressé Johannes Kepler et préoccupe les physiciens depuis des siècles. La réponse a de nombreuses répercussions dans la physique des matériaux granulaires. Trois chercheurs viennent de publier dans Nature une possible solution dans le cas des empilement aléatoires.
En partie pour comprendre la structure de la matière à partir de la théorie atomique mais aussi pour savoir comment stocker le plus grand nombre de boulets de canon dans un volume donné, les mathématiciens et les physiciens ont cherché depuis des siècles à déterminer comment empiler des sphères de la façon la plus efficace possible. C’est dans les écrits de Kepler que l’on trouve pour la première fois la conjecture portant son nom et qui ne fut démontrée, selon toute vraisemblance, qu’en 1998 grâce au mathématicien Thomas Hales.
D’après Kepler, l’empilement le plus efficace était celui donnant une structure cubique à face centrée que l’on connaît bien aujourd’hui en théorie des réseaux cristallins. Un tel « pavage » d’un volume par des sphères permet d’occuper environ 74% d’un volume donné.
De telles considérations sont utiles pour expliquer la densité d’un cristal par exemple, et prédire aussi dans quelle mesure on peut y introduire des atomes d’un type différent et occupant un volume sphérique plus petit que ceux ayant initialement servi pour constituer ce cristal. La conception d’alliages avec des propriétés données bénéficie des recherches sur ces questions.

Le hasard fait mal les choses
Ces analyses sont pertinentes dans les cas où l’empilement des sphères peut être réalisé de façon parfaite et bien contrôlée. Mais que se passe-t-il lorsque l’on considère, par exemple, des milieux poudreux, comme des avalanches de neiges, des cendres volcaniques qui se déposent suite à une nuée ardente, etc., qui sont des phénomènes chaotiques et turbulents ? Peut-on prédire et expliquer la compacité des dépôts observés ?
Le problème est équivalent à celui de considérer des sphères dures secouées dans un cube que l’on cesse ensuite d’agiter. En fonction des forces de frottement existant entre les sphères, quelle est la compacité de l’empilement qui se forme en moyenne ?
C’est à cette question que les physiciens Hernán Makse, Chaoming Song Wang Ping et du City College de New York ont apporté une réponse possible. Ces trois chercheurs ont modélisé statistiquement ce processus aléatoire. D'après eux, le hasard est bien moins efficace que le vendeur d'oranges qui empile soigneusement ses fruits en suivant les conseils de Kepler. Selon leurs calculs, laissées à elles-mêmes, les sphères ne peuvent emplir plus de 63,5% de l'espace disponible.

Source : Futura-Sciences

mardi 3 juin 2008

Las Vegas 21

Ben Campbell, étudiant doué au prestigieux M.I.T., est contraint de partager son temps entre ses études et petits boulots afin de pouvoir payer ses frais de scolarité. Lorsqu'un groupe d'élèves aussi doués que lui le repère, ils lui proposent de participer à un jeu bien plus lucratif... Tous les week-ends, cette petite bande de mathématiciens hors pair se rend à Las Vegas pour jouer au blackjack sous de fausses identités, avec des règles qui ne doivent plus rien au hasard. Guidés par le professeur et génie des statistiques Micky Rosa, ils ont compris comment prévoir les cartes et communiquer entre eux pour rafler de très grosses mises. Séduit par l'argent facile, la vie de rêve et Jill, sa très belle équipière, Ben multiplie les défis. Les risques augmentent pourtant rapidement avec les mises, et les cartes ne restent pas longtemps son seul adversaire : il doit désormais se méfier de Cole Williams, le plus terrifiant des hommes de main des casinos.

Pour en savoir plus : site officiel du film et Allociné.fr

lundi 2 juin 2008

La vache - Les droites

dimanche 1 juin 2008

Montrez cette mathématique que je ne saurais voir

Qu’on les aime ou qu’on les déteste, les mathématiques sont omniprésentes. Elles sont incontournables. Pour graver des disques compacts, dans les stratégies qui nous servent à résoudre des sudokus, dans le cryptage de nos mots de passe, dans la construction d'une guitare et même dans certains trucs de magie !
C’est ce que nous rappellent les auteurs qui signent le livre Montrez cette mathématique que je ne saurais voir, sous la direction d'Éric Doddridge et de Richard Pallascio, professeur au Département de mathématiques de l'UQAM, paru récemment aux Éditions Nouvelles.
Écrit par des didacticiens en mathématiques, le livre regroupe une trentaine d'articles afin de nous faire voir les liens entre la réalité et les mathématiques. Destiné aux 15-20 ans et à leurs enseignants, ce livre offre des mises en situation qui aideront les jeunes à apprendre les mathématiques. Ouvrage accessible à tous, Montrez cette mathématique que je ne saurais voir vous fera découvrir le plaisir des mathématiques.

La journaliste Sophie-Andrée Blondin a rencontré Richard Pallascio, qui enseigne aussi la pédagogie des mathématiques aux étudiants du baccalauréat en enseignement secondaire, concentration mathématiques de l'UQAM.
durée de l'entrevue : 7:53 minutes.

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