Le blog-notes mathématique du coyote

 

Extra

Editorial

Ce blog a pour sujet les mathématiques et leur enseignement au Lycée. Son but est triple.
Premièrement, ce blog est pour moi une manière idéale de classer les informations que je glâne au cours de mes voyages en Cybérie.
Deuxièmement, ces billets me semblent bien adaptés à la génération zapping de nos élèves. Ces textes courts et ces vidéos, privilégiant le côté ludique des maths, pourront, je l'espère, les intéresser et leur donner l'envie d'en savoir plus.
Enfin, c'est un bon moyen de communiquer avec des collègues de toute la francophonie.

jeudi 17 novembre 2011

Du vent dans l'équation fractale de Léonard de Vinci

C'est probablement en étudiant des lois de proportions dans la nature pour les retranscrire dans ses peintures que Léonard de Vinci a découvert une énigmatique relation mathématique concernant les branches d'arbre. Selon un chercheur français, la structure fractale exprimée par cette équation optimiserait la résistance au vent des arbres.
On ne présente plus le génie de la Renaissance qu’était Léonard de Vinci. En bon platonicien, celui-ci cherchait des lois mathématiques dans les manifestations de la nature. Mais contrairement à Platon, l’expérience et la pratique de l’ingénieur étaient d’une importance considérable pour Léonard dans ses investigations du monde naturel. Il était donc très moderne en combinant ces deux approches à la base de la croissance de la connaissance scientifique.
On trouve dans les carnets de Léonard de Vinci une fascinante observation que l’on peut traduire par une équation mathématique. Une illustration l’accompagnait montrant que Léonard avait découvert une loi que l’on relierait aujourd’hui à la géométrie fractale de la nature selon les mots de Benoît Mandelbrot.
Mathématiquement, cette loi dit que lorsqu’une branche se divise une première fois en plusieurs autres branches, le carré du diamètre de cette branche est égal à la somme des carrés des diamètres des branches secondaires. La même loi reste valable pour chacune des branches secondaires. Au final, c’est le carré du diamètre du tronc d’un arbre qui doit être égal à la somme des carrés des diamètres de ses branches terminales.
Expérimentalement, on sait que la règle de Léonard est presque vraie et qu’elle s’applique à de nombreux arbres. Plus précisément l’exposant des diamètres des branches n’est pas rigoureusement égal à 2 mais varie entre 1,8 et 2,3. Toujours est-il que l’on est bien en présence d’une loi fractale comme on en rencontre souvent dans la nature, par exemple dans les solides quantiques ou le vent solaire.

Mais quelle est l’origine physique de cette loi ?

Comme elle fait intervenir en gros le carré d’un diamètre, c'est-à-dire que l’on peut la relier à une égalité entre des sommes de surfaces des sections des branches, il est tentant de faire intervenir des considérations d’hydrodynamique. La loi biomathématique de Léonard pourrait ainsi simplement exprimer la conservation du flux d’eau, du tronc à la ramure.

Un problème de résistance des matériaux

Comme d’autres avant lui, Christophe Eloy n’est pas satisfait par cette explication et a entrepris d’en trouver une autre. Il vient d’exposer sa théorie dans un article de Phys. Rev. Lett.
Le chercheur s’est attelé à ce problème de biologie théorique en utilisant bien entendu un modèle fractal à la base. Mais cette fois, ce qui est entré en jeu, c’est la physique de la résistance mécanique des matériaux à une contrainte donnée. Le réseau de branches peut ainsi être considéré comme une série de structures en porte-à-faux comme on peut en trouver en architecture. Dans ces cas-là, les ingénieurs du génie civil se posent le problème de la résistance au vent.
Christophe Eloy a donc effectué une simulation sur ordinateur dont le but était de déterminer quelle était la meilleure structure pour des branches capables de résister au vent. Remarquablement, la simulation numérique reproduit précisément la règle de Léonard de Vinci avec des exposants qui varient entre 1,8 et 2,3.
Nul doute, ce résultat aurait enchanté l'ingénieur et le mathématicien qu'était Léonard.

Source : Laurent Sacco, Futura-Sciences

mercredi 16 novembre 2011

En cheminant avec Kakeya

Découvrez ou redécouvrez les grandes idées qui font la force des mathématiques en suivant l'incroyable destinée de la question de Kakeya. Ou comment une devinette apparemment enfantine a pu croître et se ramifier jusqu'à se transformer en un véritable défi lancé aux plus grands cerveaux de notre temps ?

Conçu comme une pérégrination autour de la question de Kakeya ce livre expose clairement et concrètement le pourquoi et le comment des résultats mathématiques, les grandes idées y sont progressivement présentées au gré des rebondissements de l'histoire. L'accent est mis sur la dérivation et le calcul intégral qui posent tant de problèmes aux lycéens et aux étudiants. Présentées en contexte, ces notions incontournables deviennent enfin évidentes et donnent accès au génie de leurs découvreurs.

Ce livre est destiné aux lycéens et aux étudiants désireux de saisir davantage le sens réel des notions qui leur sont enseignées, il conviendra également à toutes les personnes ayant un bagage scientifique ou technique qui voudraient comprendre la portée des mathématiques, il s'adresse plus généralement à tous les esprits curieux qui souhaitent voir les mathématiques sous un jour différent.

En cheminant avec Kakeya de Vincent Borrelli et Jean-Luc Rullière est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 non transcrit.

mardi 15 novembre 2011

Peintures de rues

J'ai trouvé par hasard ces superbes illusions d'optique. Je vous laisse apprécier.

lundi 14 novembre 2011

MathOverflow

MathOverflow est un site de questions-réponses pour mathématiciens professionnels. On peut y poser des questions, et répondre aux questions posées, que ce soient des questions de bibliographie ou de mathématiques. Pour éviter que le site soit envahi de questions scolaires, un système de points détermine les droits de chaque utilisateur sur le site (possibilité de commenter les messages, de voter pour sélectionner les plus pertinents, de clore les questions qui ne sont pas adaptées au site par exemple). Ceci donne un aspect « jeu vidéo », mais le filtre semble fonctionner assez efficacement.

Lire aussi J’ai fait 3000 points en jouant à MathOverflow ! par Alain Valette

samedi 12 novembre 2011

Un des plus grand ennemis du téléphone portable est...

... les toilettes ! Une étude anglaise a trouvé que la moitié des téléphones qui ont été victimes de « dégât des eaux » sont en réalité tombés simplement aux toilettes. L'étude a passé en revue pratiquement 2000 utilisateurs de plus de 18 ans. 31 % des sondés ont dit que l'eau avait bien endommagé un de leurs téléphones par le passé. Les hommes sont trois fois plus impliqués dans ce problème que les femmes. Dans ce cadre, c'est dans les toilettes qu'était tombé l'appareil dans 47% des cas.
Si c'est un petit appareil, vous ne verserez peut-être pas de larme, mais si c'est votre Iphone dernière génération... 12 % des autres ont aussi avoué que la douche ou le bain avait été le « meurtrier ». La cuisine vient en quatrième position (7 %). Il arrive aussi que le téléphone portable reste dans la poche du jean sale au moment de faire une « grande lessive ».

Source : Sur-la-Toile

vendredi 11 novembre 2011

En Suisse, le 11.11.11 sera riche en mariages

Novembre n’est d’ordinaire pas un mois à mariages. Mais vendredi prochain, le 11.11.2011 connaîtra un certain afflux vers les offices d’état civil.
D’une manière générale, le Valais connaît une recrudescence de demandes de mariages pour le 11 novembre. Mais la situation n’est pas uniforme dans tout le canton. Dans le Bas-Valais, les offices d’Etat civil de Monthey et de Martigny ont enregistré chacun une douzaine de demandes, soit environ le double d’un vendredi normal.
A Viège et Brigue, où les demandes se chiffrent à une dizaine, le volume est près de trois fois supérieur à la normale. A Sion et Sierre en revanche, le 11 du 11 ne fait pas recette. Le nombre de mariages qui seront célébrés vendredi est identique à la moyenne des vendredis de l’année.
Du côté de l’office d’état civil du Seeland, la journée du 11.11.2011 est complète à Bienne, mais il est difficile de dire si cela est dû à cette date, le vendredi affichant presque toujours complet pour les mariages.

Demandes déjà en début d’année

La date semble plus courue en Suisse alémanique.
A l’office d’état civil de la ville de Lucerne, les premières demandes sont arrivées déjà en début d’année, a indiqué lundi sa cheffe, Madlen Brunner. «Nous sommes complets» a-t-elle précisé.
Afflux aussi à l’office d’état civil régional de Saint-Gall. En moyenne six mariages y sont célébrés un vendredi normal de novembre, selon son chef, Willy Zimmermann. Il y en aura dix-huit la semaine prochaine, et le premier est prévu à 8h30.
La date du 08.08.2008 reste toutefois inégalée, et pas seulement à Saint-Gall. «Nous avions alors célébré les mariages parfois à raison d’un par quart d’heure», se rappelle Willy Zimmermann. Cette fois, le rythme habituel d’une union par demi-heure suffit.
Même son de cloche du côté de Bâle-Ville: «d’autres dates symboliques ont été plus courues, mais nous sommes bien occupés», a indiqué le chef de l’office d’état civil Alexander Egli. Vingt couples convoleront vendredi prochain, contre cinq un vendredi ordinaire.
Les offices d’état civil des villes de Zurich et Soleure n’ont plus de place disponible le 11.11, comme la plupart de ceux du canton de Berne. Il reste en revanche des possibilités à Coire, sauf à 11 heures.
Une demande pour le 12.12.2012 à 12 heures est déjà sur la table, a précisé le chef de l’office, Gian Carlo Pescio.

ATS - 7.11.2011

mercredi 9 novembre 2011

Tatouage quadratique

mardi 8 novembre 2011

Caliméro


Avec le temps, les références changent...

En classe, à une élève qui se plaignait, j'ai lâché :

Oh mais arrête, Caliméro !

Elle demande à sa voisine :

C'est qui Caliméro ?

Et la voisine de répondre :

C'est un chanteur, non ?

lundi 7 novembre 2011

Citation de Whitehead (4)



La science des mathématiques pures, dans ses développements modernes, a le droit d’être considérée comme la création la plus originale de l’esprit humain.

John Henry Constantine Whitehead

dimanche 6 novembre 2011

Des Rubik's cubes gratuits


Source : Les céréales du dimanche matin

vendredi 4 novembre 2011

Le jeu de taquin, du côté de chez Galois

Un casse-tête proposé par Sam Loyd, il y a plus d’un siècle, a fait couler pas mal d’encre : peut-on, par une suite de mouvements autorisés du taquin passer de la position initiale à la position qui en diffère seulement par l’interversion des cases numérotées 14 et 15 ?

Réponse dans l'article disponible sur Images des Mathématiques. Cet article, de Michel Coste, est tiré du site de l’Institut Henri Poincaré et de la Société Mathématique de France : Bicentenaire de la naissance d’Evariste Galois.

jeudi 3 novembre 2011

QCM paradoxal

Si vous répondez au hasard à cette question, quelle est la probabilité que vous ayez choisi la réponse correcte ?
A) 25 %
B) 50 %
C) 60 %
D) 25 %

mercredi 2 novembre 2011

Alex au pays des chiffres


Alex au pays des chiffres : Une plongée dans l'univers des mathématiques
par Alex Bellos
Robert Laffont
20 octobre 2011
505 pages

Présentation de l'éditeur
Dans cet ouvrage aussi distrayant qu'accessible, Alex Bellos tord le cou au mythe selon lequel les maths seraient l'affaire exclusive des binoclards du premier rang. Guidé par cette perspective, porté par le désir d'explorer l'univers extraordinaire des mathématiques, tout en se réservant la liberté d'emprunter ou de se perdre dans certaines avenues, exclusivement guidé par la curiosité et l'intérêt, Alex Bellos, loin des raccourcis faciles et des démonstrations opaques, nous livre ici un ouvrage où la clarté le dispute à l'érudition. Ainsi, dès le chapitre zéro, qui marque la préhistoire des maths, au détour d'une intrusion dans une société de chasseurs-cueilleurs habitant la forêt amazonienne, on découvre de quelle façon sont apparus les nombres chez les Munduruku. Puis, avec les nombres, tout en avançant dans la modernité, les choses sérieuses commencent : algèbre, géométrie, statistiques. Au fil du livre, d'un thème à l'autre, d'une époque à une autre, de l'Inde au Japon en passant par les Etats-Unis et le Royaume-Uni, du monde des chimpanzés à celui des traders, du système décimal au système duodécimal, des carrés magiques au Rubik's Cube, du nombre d'or au tagram, des compétiteurs de boulier aux chasseurs de pi, des probabilités au sudoku, aucune frontière et nul domaine, du plus simple au plus complexe, ne semblent arrêter notre auteur dans sa traque du chiffre. Intelligemment conçu, toujours brillant et astucieux, Alex Bellos a su concilier le facteur historique - histoire des sciences, des idées, voire de la philosophie - à une approche plus savante des mathématiques. De cette façon, il met en évidence que, loin de faire partie de l'inné, la conscience des nombres relève au contraire de l'acquis. Quant à la pensée mathématique abstraite, si elle est sûrement l'une des conquêtes de l'espèce humaine, peut-être constitue-t-elle aussi le fondement de tout progrès humain.

Biographie de l'auteur
Alex Bellos vit à Londres. Jeune auteur diplômé en mathématiques et en philosophie, il a exercé la profession de journaliste correspondant de presse pour le Guardian à Rio de Janeiro avant d'écrire un livre très remarqué sur le football brésilien et de prêter sa plume pour une autobiographie best-seller du roi Pelé.

mardi 1 novembre 2011

La vache - 7 milliards d'êtres humains

samedi 29 octobre 2011

Modéliser une citrouille avec Mathematica (2)

Le Wolfram blog montre comment modéliser une citrouille avec Mathematica.

vendredi 28 octobre 2011

Le code Copiale : un manuscrit mystérieux décrypté

Le manuscrit dit de Copiale, entièrement crypté, vient d’être « cassé » par un logiciel utilisant des méthodes… de traduction. Verdict : ce long texte est une description de rites étranges organisés par une société secrète du XVIIIe siècle.

Baptisé Copiale (un de ses rares mots écrits en clair), ce livret de 105 pages retrouvé dans des archives de l’ex-Allemagne de l’Est défiait les spécialistes de la cryptographie. Il faut dire que l’on y trouve pêle-mêle des caractères latins, grecs et symboliques. On repère par exemple le signe désignant le sexe femelle ou celui qui, en mathématique, indique l’infini, ou encore des formes géométriques variées.
L’équipe réunie autour du « code Copiale » est composée de linguistes. Kevin Knight est Américain, Beáta Megyesi et Christiane Schaefer sont Suédois. Ils n’ont pas utilisé les armes de la cryptographie mais celles de la traduction. En somme, il s’agit de considérer un texte codé comme s’il était écrit dans une langue étrangère. L’idée n’est pas nouvelle et a été émise par Warren Weaver, un théoricien de la traduction, qui a proposé de rapprocher les méthodes de la cryptographie et de la traduction (on peut remarquer que Kevin Knight travaille à la SDL Weaver, née de la fusion de SDL et Language Weaver Inc.).

Cryptographie subtile

Les outils de l’équipe sont ceux de la traduction statistique. Alors que la méthode linguistique analyse la syntaxe des phrases, la traduction statistique puise dans des bases de données les plus vastes possibles pour dénicher des traductions déjà faites. Google s’est fait le champion de cette voie en utilisant sans limite le travail déjà réalisé par des traducteurs humains ou informatiques.
Pour l’appliquer au texte de Copiale, l’équipe a d’abord fait l’hypothèse que seuls les caractères latins avaient une signification. Devant l’échec, les linguistes ont postulé l’inverse, considérant qu’ils n’étaient là que pour embrouiller le problème (ces caractères sont des « nulles » dans le jargon de la cryptographie). Il a ensuite semblé que le code était « homophonique », c’est-à-dire qu’un caractère originel peut être codé par plusieurs signes, dont le nombre est proportionnel à la fréquence habituelle de ce caractère dans la langue originelle.
En considérant que le texte était en allemand et en comprenant que le signe « : » doublait la consonne précédente, les linguistes ont finalement abouti à un texte en clair. Sur son site Web, l’équipe donne toutes les indications et on y trouve également les versions en allemand et en anglais du code Copiale. On comprend que ce document décrit les étranges pratiques d’une secte secrète inconnue particulièrement intéressée par l’ophtalmologie. On y apprend dans le détail le déroulement de cérémonies d’intronisations de nouveaux membres.
Le décryptage de ce genre de textes est donc davantage qu’un jeu. Il apporte aussi du grain à moudre pour les historiens. Kevin Knight s’est attaqué cette année à un autre document, encore plus célèbre, le manuscrit de Voynich. Ce long texte écrit avec des caractères inconnus, qui daterait du XIVe siècle, défie à ce point les tentatives de décryptage que certains concluent à une supercherie. D’après Kevin Knight, c’est bien un texte réel mais son code résiste encore. Les méthodes de traduction statistiques en viendront-elles à bout ?

Source : Futura-Sciences

jeudi 27 octobre 2011

Comment multiplier deux nombres de 3 chiffres en un coup

mercredi 26 octobre 2011

L'hyperdodécaèdre


Fiche technique

mardi 25 octobre 2011

200 ans de Galois

Evariste Galois aurait eu aujourd'hui 200 ans, puisqu'il est né le 25 octobre 1811. Météore dans le ciel mathématique, on peut le comparer à Rimbaud en littérature : son oeuvre est courte mais d'une intensité incroyable, à tel point qu'elle inspire encore maintenant de nombreux mathématiciens. Mort en duel à l'âge de 22 ans, il ne fut reconnu comme un génie par ses pairs que bien plus tard.

lundi 24 octobre 2011

La formule secrète


La formule secrète
Le duel mathématique qui enflamma l'Italie de la Renaissance

Fabio Toscano
Belin, 2011
208 pages

Présentation de l'éditeur
Brescia, février 1512. Les armées françaises de Louis XII envahissent la ville, la pillent et massacrent ses habitants. Dans la fureur du combat, un garçon de douze ans est frappé d'un coup de sabre en plein visage. Grièvement blessé, il restera bègue toute sa vie et sera connu sous le nom de Tartaglia (« bègue » en italien). Autodidacte, ce grand mathématicien est avec son collègue et rival Jérôme Cardan l'un des protagonistes d'un moment crucial de l'histoire des mathématiques : la découverte de la formule pour résoudre les équations du troisième degré, le premier véritable progrès de l'algèbre depuis plusieurs siècles.
Au XVIe siècle, les mathématiciens italiens se lancent des défis et s'affrontent en duels publics pour résoudre des problèmes difficiles devant des spectateurs passionnés. De la victoire ou de la défaite dépend la fortune personnelle et scientifique des deux adversaires. Suivant cette tradition, Tartaglia et Cardan sont les acteurs majeurs avec Scipione Dal Ferro, Ludovico Ferrari, etc., de la polémique la plus féroce que l'histoire des mathématiques ait jamais connue.
Fabio Toscano, sensible au charme des sources directes, reconstruit cet épisode de dure rivalité et de progrès scientifique. Entre Brescia, Venise, Bologne et Milan, entre succès intellectuels et pauvreté, serments et trahisons, astuces et naïvetés, l'histoire de la plus grande querelle mathématique de l'époque.

< 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 205 206 207 208 209 210 211 212 213 214 215 216 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 227 228 229 >